Le samedi 29 juillet 2017, en match de préparation, l'ASSE affrontait donc l'équipe anglaise de Southampton au stade municipal de Chambéry. En arrivant devant le stade à 17h40, une première chose étonnante : la longueur de la file d'attente. Ensuite rapidement, on s'aperçoit qu'il n'y a strictement aucune indication concernant l'achat de place. Après un coup d'oeil, je trouve l'endroit où acheter ma place et à cet endroit, je n'ai pas le choix : c'est une place debout. Plus tard, j'allais apprendre que pour acheter une place assise, c'était à un autre endroit, situé à une centaine de mètres. Logiquement, je regarde la file d'attente et là , je m'aperçois qu'il y en a une deuxième, toute aussi importante ! Je demande des explications, j'échange avec quelques supporters et donc, plus loin c'est donc la file d'attente pour les places assises. Evidemment, beaucoup de supporters, ayant déjà leur place, apprennent qu'ils ne sont pas dans la bonne queue et d'autres apprennent que c'est la file d'attente non plus pour acheter une place mais pour accéder au terrain et ceux-là , ils quittent la file quelques minutes afin d'aller acheter leur place. Alors pourquoi une telle file d'attente ? En fait, le dispositif de sécurité était impressionnant et totalement débordé. La prochaine fois que le site officiel indique que les portes ouvrent deux heures avant le match, pensez bien à venir le plus tôt possible, cela signifie que la sécurité est au maximum. A Chambéry donc, pour ce match amical, on arrivait au bout de vingt à trente minutes d'attente vers une personne qui nous demandait de patienter avant de se diriger vers une autre personne qui nous fouillait. Quand je dis "fouiller", j'ai bien dit "fouiller". En plus de la palpation que l'on va dire habituelle et de la fouille intensive de toutes les poches de la banane (même de la plus petite poche où il y avait une mini lumière solaire en forme de ... tong et la personne m'a bien demandé ce que c'était), il m'a été demandé d'enlever ma casquette et d'allumer mon portable pour vérifier si c'était bien un téléphone. J'indiquais alors que pour un match amical à Chambéry, le dispositif de sécurité était peut-être un peu trop fort. Après plus d'une minute de fouille et d'échanges verbaux, je pouvais ainsi passer enfin ce 2ème filtre. Je pensais avoir fini mais ce n'était pas le cas. Après avoir à peine fait deux mètres, une autre personne me voyait donc avec ma bouteille d'eau de 50 cl. Je pensais alors pouvoir pénétrer dans le palais de l'Elysée ou d'un Prince quelconque mais j'étais toujours à Chambéry et la personne ajoutait qu'enlever le bouchon de la bouteille ne suffisait pas, qu'il fallait que je jette le tout à la poubelle. N'ayant pas le choix, je la lança dans l'endroit demandé. Bon, allez, on essaie de se concentrer sur le match qui ne va plus tard à commencer et j'arrive enfin dans le stade, qui est donc le stade municipal de Chambéry, je le rappelle une nouvelle fois. La main courante derrière Ruffier étant bien occupée, je me dirige vers la droite pour me positionner le long de la touche, sur la main courante. J'avais à peine pu reconnaître trois ou quatre joueurs de l'ASSE qu'une autre personne de la sécurité m'indiqua que je ne pouvais pas rester ici, près de la buvette. Deux autres personnes étaient avec moi et une d'elle expliqua qu'il avait payé, qu'il était le long de la main courante et qu'il ne bougera pas. Une autre personne de la sécurité était appelée en renfort et d'autres échanges commencèrent. Au final, nous avons pu rester à cet endroit, non sans avoir reçu une menace : "essayez d'aller sur le terrain pour voir !!" comme si nous étions assez cons pour aller sur le terrain. Au bout de 5 minutes, il y avait plusieurs dizaines de personnes autour de nous. Où pensaient-ils pouvoir mettre tous les supporters de notre côté ? Quelques minutes seulement après, le match commençait et tous les supporters n'étaient pas encore entrés dans le stade. A la mi-temps, rapidement, on pouvait également se rendre compte que la buvette n'était pas très efficace. En gros, soit on pouvait manger (ou boire de la bière car les bouteilles d'eau étaient interdites vous vous en souvenez !), soit on restait à sa place pour ne pas la perdre. Et les personnes de la buvette de cet endroit étaient également pas très bien organisées. A la fin du match, encore un élément dont il faut parler. Les centaines de spectateurs pouvaient partir par la porte d'entrée qui n'était pas très large, c'est le moins que l'on puisse dire. Puisque l'on parle de sécurité, il serait arrivé quoi en cas d'évacuation suite à un grave problème ? On aurait tous du passer par une porte d'un mètre de large ? Super. Alors qu'à moins de 10 mètres de cette porte, il y en avait une autre immense à deux battants qui était fermée. Bref, l'organisation était donc nulle pour tous les points évoqués et expliqués. Alors, qui a décidé de ces mesures quelque peu excessives ? Qui a organisé la gestion des places et de l'accueil des supporters ? La Ville de Chambéry ? Le Préfet ? MCISport ? L'ASSE ? Southampton ? Evidemment, nous n'aurons aucune réponse mais je tenais à faire ce récit.
Match de préparation:Retour sur la calamiteuse organisation du match à Chambéry https://t.co/GnRepy3LsL pic.twitter.com/glkCo6p5E2— asse_live (@asse_live) 30 juillet 2017
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Par Eric le dimanche 30 juillet 2017 Ã 22h45.
Modifié le vendredi 04 août 2017 à 10h21.