Le quotidien sportif national propose un long entretien avec Benoît Assou-Ekotto, interview rare de la part du latéral de l'ASSE. Il est donc intéressant de faire un point sur les échanges. Tout d'abord, il donne des différences entre la France qu'il retrouve avec plaisir et l'Angleterre : moins de business et plus de relations humaines. Il donne un exemple avec la présence du président du club lors de sa signature à l'ASSE. Il donne ensuite sa vision de l'argent et il s'explique sur sa phrase "Mon job de footballeur, je le fais pour gagner de l'argent". Ceci a été accepté en Angleterre, beaucoup moins en France. Il reconnaît passer pour une grande gueule et que cela ne l'aide pas dans la vie et il regrette que la majorité des footballeurs ne soit pas honnête. Ensuite, il évoque des relations avec son ami Nicolas Anelka qu'il a soutenu lors d'épisode de la quenelle et il revient également sur le fait d'avoir refusé de porter un brassard noir en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Comme il lui avait été refusé de porter un brassard en hommage à un attentat au Cameroun, il n'a donc pas porté cet hommage des attentats à Paris. Puis il évoque son poste d'ambassadeur de bonne volonté pour l'ONU et ce qu'il se passe en Afrique et ce qu'il y voit lors de ses voyages. Il avoue que jeune, il a flambé et acheté de belles voitures mais qu'aujourd'hui, cela ne l'intéresse plus. Mais tout de même, il explique qu'il possède entre 10 et 15 voitures de collection et pour lui, c'est un placement. Quant à son après-carrière, il avoue qu'il ne restera pas dans le milieu du foot, qu'il n'apprécie pas.
Par Eric le mardi 01 mars 2016 Ã 8h34.